Retour d’expérience : Centre Hospitalier de Denain

Le Centre Hospitalier de Denain a choisi de s’équiper en 2021 du logiciel 1-One pour la gestion de son document unique et des accidents de travail, Monsieur Kevin Lefèvre, Directeur des Ressources Humaines du Centre Hospitalier, a accepté notre demande de retour d’expérience, ce dont nous le remercions.

1-One : Pouvez-vous nous communiquer les informations essentielles qui caractérisent votre centre hospitalier ?
Monsieur Lefèvre : Le Centre Hospitalier de Denain, compte 1300 agents et propose une diversité de services médicaux. Cependant, la culture de prévention a émergé seulement récemment, impactant la sécurité des travailleurs. Les accidents du travail et le taux d’absentéisme ont augmenté, nécessitant une réflexion sur la gestion des risques. La variété des services exige une approche globale de la prévention, adaptée à chaque département.

Le succès de l’amélioration de la culture de prévention dépend de la sensibilisation et de la formation des cadres de proximité, considérés comme les premiers acteurs de la prévention. La pédagogie doit être au cœur de ces efforts pour anticiper, identifier et atténuer les risques au quotidien.

Malgré son rôle central, le Centre Hospitalier de Denain doit renforcer sa culture de prévention, gérer activement les risques et former continuellement son personnel, en particulier les cadres de proximité, pour garantir un environnement sûr pour ses 1300 agents et assurer une qualité de soins exceptionnelle.

Haut du formulaire

 

1-One : Quelles sont les obligations du centre hospitalier en matière d’évaluation des risques professionnels et de gestion des accidents du travail/des maladies professionnels et plus largement en matière de santé sécurité au travail ?

Monsieur Lefèvre : Le Centre Hospitalier de Denain s’engage pleinement dans l’évaluation des risques professionnels, la gestion des accidents du travail et des maladies professionnelles, ainsi que dans la promotion globale de la santé et de la sécurité au travail. Ces obligations, à la fois de résultat et de moyen, reflètent un engagement concret envers le bien-être des agents.

Une première obligation concerne la réalisation annuelle du Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP), un outil essentiel permettant une approche quantitative des risques encourus par le personnel. Cependant, l’accent ne doit pas seulement être mis sur les aspects quantitatifs, mais également qualitatifs, garantissant ainsi une vision holistique des conditions de travail. L’objectif fondamental est de préserver la qualité des conditions de travail des agents, reconnaissant ainsi l’influence directe de ces conditions sur la performance et le bien-être des employés.

Les lignes directrices de gestion du Centre Hospitalier de Denain mettent en avant la notion de prévention des risques comme l’un de ses objectifs majeurs. Cette prévention se matérialise par plusieurs actions, notamment la désignation de référents des risques professionnels au sein de l’établissement. La présence d’un préventeur des risques contribue à inculquer une culture préventive et à définir des référents clés, favorisant ainsi une approche proactive de la gestion des risques.

Une approche novatrice est également observée dans la gestion des accidents du travail. Avant même d’être traités par les Ressources Humaines, les incidents sont initialement pris en charge par les cadres. Ce processus vise à instaurer un dialogue précoce entre l’agent et son encadrement, permettant une compréhension approfondie des circonstances entourant l’accident. Ce dialogue favorise la mise en place rapide d’actions correctives et renforce la communication au sein de l’équipe.

Une évolution de la gestion des accidents du travail avec l’exploitation du logiciel 1-One a été engagée pour faciliter la transition vers un encadrement de proximité. Ainsi, lorsqu’un professionnel fait face à un accident du travail, il peut se tourner directement vers son encadrement, établissant ainsi un lien direct qui facilite la communication et la résolution des problèmes. Cette approche contribue à la limitation des risques d’exposition et à la mise en œuvre efficace des actions correctives, conformément aux obligations internes.

Par ailleurs, la mise en place d’indicateurs de suivi des accidents du travail au niveau des pôles permet à l’encadrement de réaliser régulièrement un état des lieux comparatif avec l’année précédente. Cela offre une perspective dynamique sur l’efficacité des mesures prises et permet d’ajuster les stratégies de prévention en fonction des besoins identifiés.

Enfin, des obligations liées au service de santé au travail, avec la présence d’ergonomes et d’infirmiers sur le terrain, soulignent l’importance d’une approche proactive en matière de propositions visant à améliorer la prévention des risques et les conditions de travail. Cette collaboration directe avec des professionnels de la santé renforce la capacité de l’établissement à anticiper et à réagir aux défis liés à la santé et à la sécurité au travail.

 

 

1-One : Lorsque vous avez opté pour la mise en œuvre du logiciel 1-One dans votre centre hospitalier quels étaient vos objectifs et les outils déjà existants en matière d’évaluation des risques professionnels et de gestion des accidents du travail/ des maladies professionnelles ?
Monsieur Lefèvre : Lorsque nous avons décidé de mettre en œuvre le logiciel 1-One au sein de notre centre hospitalier, nos objectifs étaient clairs : améliorer l’évaluation des risques professionnels et renforcer la gestion des accidents du travail et des maladies professionnelles. Nous souhaitions également intégrer les acteurs de l’encadrement de proximité dans ce processus, les rendant ainsi acteurs et responsables, capables d’agir avec la volonté de réduire les accidents du travail et l’exposition aux risques professionnels.

Avant l’implémentation du logiciel 1-One, les outils existants se composaient principalement de documents administratifs de recueil des accidents du travail. Cependant, le processus de requête de ces accidents du travail impliquait une double saisie administrative, ce qui rendait la tâche complexe. De plus, les agents réalisant leurs propres déclarations d’accidents du travail étaient parfois mal informés, et l’encadrement n’était pas toujours au courant des accidents en cours.

L’une des principales motivations d’avoir opter pour 1-One était de dématérialiser l’ensemble du processus, permettant ainsi d’aller plus vite et de réduire l’utilisation du papier à zéro. Cette transition vers le numérique visait à simplifier la gestion des accidents du travail et des maladies professionnelles. Grâce à cette démarche, nous cherchions également à développer une prévention plus efficace des risques, en identifiant rapidement les zones à risque et en prenant des mesures préventives adéquates.

 

1-One : Qu’est-ce qui différencie 1-One des autres solutions de gestion de la santé sécurité au travail que vous avez pu utiliser auparavant ?

Monsieur Lefèvre : Avant l’adoption de 1-One, nous n’avions pas utilisé de solution similaire et n’avions aucune référence en la matière.

1-One : Qui sont les principaux utilisateurs du logiciel ?

Monsieur Lefèvre : Les principaux utilisateurs de 1-One au sein de notre organisation sont au nombre de 50, et ils se répartissent dans différentes fonctions clés. L’encadrement de proximité, représenté par les cadres, utilise le logiciel pour recueillir les informations sur les accidents et les circonstances directement auprès des agents de terrain. Cette approche concrète vise à améliorer les conditions de travail afin de rendre l’environnement moins accidentogène.

Le service des ressources humaines utilise 1-One pour la reconnaissance administrative des accidents. Les préventeurs des risques ont pour rôle de requêter la nature des risques, d’analyser ces données, et de collaborer avec le service de santé et sécurité au travail.

Après plusieurs années d’utilisation du logiciel 1-One, nous avons constaté plusieurs avantages significatifs par rapport à nos anciennes méthodes de gestion. Tout d’abord, le circuit court entre l’agent victime et l’encadrement est un atout majeur. Cela permet à l’encadrement, ayant une obligation de moyen et de résultats, d’obtenir des informations en temps réel et d’agir rapidement. De plus, le logiciel offre une vision exhaustive des accidents du travail dans chaque service, permettant une meilleure prise de décision et une gestion proactive des risques. En résumé, 1-One a grandement amélioré notre capacité à gérer la santé et sécurité au travail de manière efficace et réactive.

 

1-One : On parle beaucoup de QVCT depuis la loi Lecocq de 2021, est-ce une démarche que vous avez engagée ou que vous allez engager ?

Monsieur Lefèvre : Nous avons initié des démarches dans ce domaine, bien que les résultats varient en fonction des efforts déployés. Au sein de notre institution, les objectifs liés à la QVCT ont été intégrés dans le cadre des lignes directrices.

Notre approche actuelle se concentre sur le travail sur les organisations, en cherchant à donner du sens au travail des agents. Pour ce faire, nous avons mis en place des actions concrètes, en commençant par un audit approfondi. Toutefois, l’ampleur de notre institution, avec ses 50 métiers différents, a rendu l’action peu ciblée. Afin de remédier à cela, nous envisageons de changer de modèle, optant pour une approche participative directement ancrée sur le terrain.

Ce nouveau modèle implique la création de groupes de travail pluridisciplinaires au sein de chaque pôle, qui seront chargés de recueillir et d’analyser les difficultés rencontrées par les agents. Par la suite, un questionnaire sera élaboré en collaboration avec ces groupes, visant à sensibiliser les agents concernés et renforcer leur sentiment d’appartenance. Cependant, il est important de souligner que ce processus est complexe et prendra du temps, avec une mise en œuvre prévue vers 2024 voire 2025. Malgré ces défis, nous sommes convaincus que cette approche participative permettra d’adresser de manière plus efficace les problématiques liées à la QVCT au sein de notre institution.

 

1-One : Quelles évolutions ou fonctionnalités nouvelles attendez-vous du logiciel 1-One ?

Monsieur Lefèvre : Utilisateurs du logiciel 1-One depuis trois ans, nous sommes satisfaits de son exploitation au quotidien, nous sommes attentifs à toutes les évolutions qui pourront apporter plus de service et de disponibilité.  Les améliorations auxquels nous prêtons attention sont, notamment celles qui concernent l’ergonomie et l’accessibilité, afin d’offrir une expérience encore plus fluide pour les utilisateurs du logiciel, notamment pour les utilisateurs néophytes et parfois rétifs à l’utilisation d’outils informatiques.

En résumé, 1-One est un outil précieux, nous attendons de nouvelles évolutions fonctionnelles et ergonomiques, et une collaboration étendue avec d’autres établissements de santé, pour renforcer son impact positif dans notre gestion quotidienne de la santé et de la sécurité au travail.

 

1-One : Recommanderiez-vous l’utilisation du logiciel 1-One ?

Monsieur Lefèvre : Absolument, nous recommandons vivement l’utilisation du logiciel 1-One. N’ayant aucune expérience avec d’autres outils similaires, nous avons trouvé sa mise en œuvre facile et rapide, générant une satisfaction générale au sein de notre équipe. 1-One a répondu à nos besoins en matière de dématérialisation et de gestion des accidents du travail, surclassant nos attentes. Bien que nous n’ayons pas de point de comparaison, les retours positifs de nos collègues renforcent notre recommandation pour son utilisation dans d’autres établissements.

Gérez facilement vos risques professionnels avec 1-ONE

CONTACTEZ-NOUS POUR EN SAVOIR PLUS !